Mackendie TOUPUISSANT

Intervenant à la plénière du Parlement européen sur la situation à Haïti, Marie Christine Vergiat, coordinatrice de la Délégation française Front de gauche, s’est félicité du déroulement de ce débat qui s’est tenu à la demande de la GUE/NGL.

Marie-Christine Vergiat a déclaré :

"En janvier dernier, après le tremblement de terre, la communauté internationale s’est fortement mobilisée pour Haïti. Pourtant, entre les promesses faites et les aides effectivement arrivées sur le terrain, il y a un fossé, pour ne pas dire un gouffre. En mars dernier, Mme Ashton s’engageait, au nom de l’Union européenne, pour une aide de 1,235 milliard, afin d’aider le peuple haïtien à construire un meilleur avenir.

Dès le mois de juillet dernier, les ONG tiraient la sonnette d’alarme et dénonçaient les conditions de vie "pathogènes" de centaines de milliers de personnes. Dès lors, la situation n’a guère évolué et l’on s’étonne que l’épidémie de choléra se développe à grande vitesse".

Marie Christine Vergiat a ensuite questionné la Commission européenne :

"Où en est précisément l’ensemble de l’aide promise à Haïti par l’Union européenne, et pas seulement l’aide humanitaire ?

Si elle était arrivée plus vite, ne pensez-vous pas que cette nouvelle tragédie aurait pu être évitée ?

Comment se fait-il qu’une nouvelle fois, les conférences internationales semblent n’avoir débouché que sur des promesses non tenues ?

Comment, dans un tel contexte, ne pas comprendre que des émeutes aient eu lieu - conclut la deputée européenne - La population haïtienne est en plein désarroi. Elle a du mal à garder confiance dans la communauté internationale".

Peut-on s’en étonner ?"